• PULSE, UN GRAND ESPOIR POUR LES MALADES !

    Participez vous aussi à cet espoir : faites un don.
    Ensemble, faisons avancer la recherche
    sur la SLA/maladie de Charcot

  • PULSE, QU’EST-CE QUE C’EST ?

     

    « PULSE » : Pronostic value of biomarkers in amyotrophic Lateral Sclerosis & Endophenotypic study soit « Étude des facteurs prédictifs de l’évolutivité de la Sclérose latérale amyotrophique et associés aux endophénotypes cliniques et génétiques ».

     

    La France a été pionnière en créant la première banque de données cliniques dans la SLA il y a plus de 20 ans : c’est aujourd’hui l’une des plus riches au monde. La mise en place du projet Pulse, premier en Europe d’une telle ampleur, va permettre de compléter ces banques cliniques avec la création de bases d’échantillons biologiques, génétiques, électrophysiologiques et d’imagerie. Avec un malade sur six inclus, les chercheurs disposeront d’échantillons d’une représentativité rare dans le domaine médical.

     

    L’ARSLA, acteur de recherche

    L’association a souhaité être un véritable partenaire de la communauté des chercheurs pour la mise en œuvre du Protocole PULSE, d’une part parce qu’il repose sur des informations et des prélèvements recueillis sur les patients et, d’autres part, en raison de l’importance de sa participation financière : 1,5 millions d’euros.
    Cependant, ce budget ne couvre pas tous les aspects de cette recherche. 

     

    Nous avons besoin de vous pour faire vivre le protocole PULSE !

  • LES OBJECTIFS DE PULSE

    Appréhender

    les différentes formes de SLA et leurs pronostics respectifs

    Déterminer

    de nouveaux mécanismes susceptibles d’expliquer la mort préférentielle des neurones moteurs

    Etablir

    une recherche longitudinale sur la valeur pronostique de nouveaux biomarqueurs cliniques, radiologiques et génétiques. Ils aideraient à prédire le pronostic et la réponse aux traitements

    Constituer

    une banque de ressources multimodales ouvertes à tous les chercheurs français, européens et internationaux
  • PULSE EN DéTAILS

    Problématique

    Aujourd’hui, aucun traitement ne permet de ralentir efficacement l’évolution de la SLA, en dehors du riluzole au bénéfice très modeste.
    Cette situation d’échec thérapeutique pourrait être en partie liée à des situations (étiopathogénétiques et physiopathologiques) très différentes au sein d’une même maladie.

    Pour permettre une plus grande pertinence dans l’évaluation des patients, notamment au cours des essais thérapeutiques, il est essentiel de mieux caractériser les sous-groupes de patients ayant une SLA et de suivre leur profil évolutif pour donner une valeur pronostique aux paramètres recueillis au moment du diagnostic.

    Type d’étude

    Il s’agit d’une Cohorte prospective pronostique de patients ayant une sclérose latérale amyotrophique (SLA) inclus lors du bilan diagnostic dans un centre SLA.
    Les sujets seront suivis pendant toute la durée de la maladie.

    Une population de témoins sains et de témoins neurologiques est essentielle, afin de comparer les paramètres biologiques non routiniers (stress oxydant, polymorphismes génétiques...) dans une population de sujets non SLA. Cette comparaison permettra de pondérer les résultats en terme de normalité et de valeur pronostique. Il s’agit d’une recherche Biomédicale et mise en place d’une collection biologique.

    Nombre de patients

    1 000 patients seront nécessaires pour une analyse statistique multivariée du nombre de variables étudiés.
    Pourront être inclus tous les patients des deux sexes, âgés de plus de 25 ans, ayant une sclérose latérale amyotrophique, au moment du bilan diagnostique.

    Les sujets sains devront être appariés par l’âge et le sexe à la population de patients (idéalement les conjoints sont motivés, impliqués et souvent appariés par l’âge). Ils devront être âgés de plus de 25 ans et n’avoir aucune maladie cancéreuse, dégénérative ou inflammatoire.

  • LE RôLE DE L'ARSLA

    L’association est née il y a près de 30 ans d’un engagement commun de personnes malades, de leurs proches et des soignants pour lutter contre la maladie. Première association du genre en France dans cette maladie, elle reste fidèle à cette philosophie et à ses moyens pour combattre la SLA : écoute, soutien, recherche, travail en partenariat avec les professionnels et sensibilisation de l’opinion et des pouvoirs publiques. L’association depuis sa création a financé de nombreux programmes de recherche pour un montant de 4 millions d‘euros.

     

    L'ARSLA soutient le projet PULSE en le finançant à hauteur de 1,5 Millions d'euros. Une somme importante mais indispensable pour réussir à faire avancer rapidement. Pour y arriver, nous avons besoin de vous !

     

     

    Pour faire un don

    L’association, s’inscrivant dans le mouvement des associations « acteurs de recherche » a souhaité que soit appliqué le principe éthique du partage des bienfaits : l’ARSLA est co-propriétaire à part égale des données et des résultats de l’étude PULSE.

     

    L’association a souhaité que la base de données des informations recueillies auprès des patients soit « interopérable » avec les bases de données européennes et que les bio banques constituées à partir des prélèvements effectués sur les patientspuissent être mises à disposition, à terme de toute équipe de recherche française, européenne, internationale qui proposerait un programme de recherche promoteur.

     

    L’association participe aux deux instances qui gèrent le Protocole Pulse :

    • Le comité de suivi, présidé par le Dr David Devos,
    • Le comité scientifique, présidé par le Pr Philippe Couratier, président du Comité scientifique de l’ARSLA, qui a pour mission de gérer l’accès à la base de données et aux résultats.
  • INNOVANT ET FÉDÉRATEUR


    En quoi Pulse est différent des autres bases ?
    Il n’existe aucune base de données dans le monde ayant autant de paramètres d’étude comprenant notamment les paramètres très complets au plan cliniques, biologiques, génétiques, radiologiques, histologiques, électrophysiologiques. La plupart des bases n’ont que de l’ADN et quelques données cliniques. Il n’y a donc actuellement que des recherches génétiques sur des grandes cohortes de plus centaines ou milliers de patients. Or la SLA est très complexe et polymorphe et l’ADN seule ne permet pas d’appréhender les différents pronostiques et types de sous-maladies au sein de la SLA (appelé endophénotypes). Il n’y a donc pas de possibilité de mieux sélectionner les patients pour les essais thérapeutiques à l’heure actuelle. Il y a aussi peu de matériel pour susciter de nouvelles idées de projets thérapeutiques ou pour vérifier les concepts établis en recherche fondamentale préclinique.

    Comment Pulse sert la recherche de demain ?
    Pulse aura plusieurs bénéfices à court terme. Il va renforcer les liens entre tous les chercheurs français, leur permettre d’avoir à leur disposition une immense base de données seule possibilité pour augmenter la pertinence et la vitesse la recherche. Concrètement, PULSE va établir des critères de sélections pour les futurs essais thérapeutiques sur des critères précis de pronostic et de mécanismes délétères de progression de la maladie. PULSE va également offrir la possibilité pour les scientifiques de rapidement vérifier leur hypothèses chez les patients (sans risques pour ces derniers puisqu’il s’agit de prélèvements) afin d’orienter de nouveaux concepts thérapeutiques. Nous savons que les modèles utilisés actuellement en préclinique prédisent très mal le bénéfice chez les patients. Il faut donc impérativement vérifier d’abord sur la base de données la validité des hypothèses avant de lancer les essais thérapeutiques pour réduire le délai de recherche et augmenter les chances de succès. De plus le réseau mis en place grâce à PULSE renforcera les liens entre les chercheurs scientifiques et cliniques des différents centres.

    Quelle est la valeur ajoutée de Pulse dans la recherche sur la SLA ?
    Un seul constat : il y a eu plusieurs décennies d'échecs thérapeutiques qui recommandent de changer la stratégie de recherche dans la SLA. Ce constat a été formulé par le Pr Meninger à la fin de sa carrière. Il a donc initié cet élan pour établir ce projet de recherche. Pulse est le premier grand projet national académique qui associe tous les centres de soins et de recherche pour la SLA en France. Jamais un tel projet n’a été réalisé en France ou dans le monde. L’ARSLA a très largement promu ce projet, financé ce projet pour une large partie et participe donc directement à la direction scientifique. L’implication majeure d’une association dans un large projet de recherche est aussi une première ! C'est donc un formidable espoir pour les patients de voir un tel réseau de chercheurs impliqués tous ensemble pour mieux caractériser la maladie sur 1000 patients afin de mieux orienter les tous prochains essais thérapeutiques.

    Pulse est-il connecté à la recherche internationale sur la SLA ?
    C’est dans « l’ADN de Pulse » c’est à dire dans sa « raison d’être », d’avoir rapidement une dimension internationale et notamment Européenne. Celle-ci est inscrite dans la convention signée entre l'ARSLA et le CHU de Lille, rendant obligatoire la collaboration avec le projet SOPHIA et NEUROMOTEUR. Les données de PULSE serviront donc aussi à ces études européennes. Il est essentiel à nos yeux pour les patients français d'être pris en charge par une équipe de chercheurs français motivés, avec un projet ambitieux et porteur d'espoir tel que PULSE. Cela ouvrira la porte sur des collaborations internationales menées par les Français : dans un cas contraire, les futurs traitements ne seront pas testés en France mais ailleurs avec tous les retards que cela pourraient engendrer pour les malades.

     

    PULSE est-il en compétition avec d’autres études européennes (STRENGHT ou MINE) ?

    Il n'y a pas de compétition car les études en question ne couvrent qu’une partie réduite des données collectées par PULSE . L'étude "STRENGHT" n’a qu’un seul but : trouver un matériel susceptible d'être sensible à l’évolution du déficit moteur. MINE concerne uniquement la recherche génétique : PULSE contribuera et participera à MINE pour l’alimenter en données génétiques

  • BILAN FIN 2016

    Le chef d'orchestre, Pr David DEVOS fait le bilan de ces 2 premières années :

    Aujourd'hui, tous les Centres SLA français participent :
    Lille, Clermont-Ferrand, Limoges, Lyon, Tours, Caen, Marseille, Saint-Etienne, Paris, Angers, Montpellier, Dijon, Toulouse, Nancy, St Brieuc, Nice, Strasbourg, Bordeaux, Brest et Rennes.
     
    100 patients ont déjà participé au Protocole. Merci à eux !
     
    Bonne nouvelle: la communauté scientifique française et internationale reconnaît au Symposium scientifique l'importance de ce projet. Plusieurs demandes d'utilisation des données collectées sont déjà faite au Comité scientifique de PULSE. Nul doute que des pas de géants vont être franchis dans les années à venir grâce à Pulse.
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